Qui suis-je ?

Mon prénom c'est Hugo (le titre du blog était un gros indice), j'ai 20 ans à l'heure où j'écris ces lignes et je suis actuellement en Bac 3 à l'Henallux (département pédagogique de Champion) dans le but de devenir instituteur primaire !

Voici un moyen de me contacter : hverreckt@hotmail.com

Je vous propose, dans cette partie du site, d'en apprendre un peu plus sur moi. Histoire que vous sachiez qui se cache derrière la plume responsable des mots que vous lisez ! Voici un petit plan de cette rubrique...

  • Pourquoi avoir choisi instituteur primaire ?
  • Qui suis-je au début de ma 3ème année ?
  • Les points auxquels je dois faire attention.
  • Ma classe idéale (liste évoluant avec le temps).

Pourquoi avoir choisi instituteur primaire ?

« Mais en fait Hugo, pourquoi avoir choisi instituteur primaire ? »

Cette question est sans aucun doute l'une, si pas celle qui m'a le plus été posée ces trois dernières années. En effet, j'y ai été confronté à toutes les sauces : de la part de mes grands-parents étonnés de mon choix d'études, de la part de mes camarades de rhétorique réellement intrigués de connaitre les tenants et les aboutissants d'un tel choix et finalement, de la part d'un bon nombre de professeurs que j'ai rencontré durant ma formation. Ça fait beaucoup de personnes à qui répondre mais en même temps, c'est tout à fait normal : on ne parle pas d'une décision à prendre à la légère !

Il est grand temps pour moi d'y répondre une dernière fois (du moins je l'espère, si tel n'est pas le cas, aucun soucis ! Madame Guerriat m'a prévenu qu'un instituteur ne doit pas avoir peur de répéter plusieurs dizaines de fois la même chose ! Au moins je suis déjà rodé pour mon futur métier) !

Force est de constater que la chose qui m'a le plus donné envie de suivre cette formation n'est autre que le contact avec les enfants, très jeunes ou un peu moins ! Je suis moi-même un grand enfant, de ce fait, je me sens un peu plus à l'aise à leur côté qu'entouré d'adultes dans un monde du travail aux allures plus froides. En effet, une journée avec eux est une expérience des plus vivifiantes, notamment de par leur capacité à s'émerveiller pour un rien là où une partie des personnes plus âgées semblent désabusées, incapable de réellement s'amuser. « Mais Hugo, comment tu pouvais déjà affirmer cela au début de ta formation » ? Et bien il faut savoir que dans ma famille, j'ai toujours été l'ainé, le grand-frère chapeautant une joyeuse petite tribu ! Cela a sûrement influencé mon choix et, j'ai déjà envie de le dire, tant mieux !

Le second point qui m'a poussé à prendre cette décision va peut-être vous sembler étonnant : j'ai choisi d'être instituteur car j'aime être au centre de l'attention. Alors nous sommes bien d'accord, en temps normal je ne suis sans doute pas la personne la plus bavarde ni celle posant le plus de questions durant les cours, vous l'avez peut-être remarqué. Mais le fait est que j'ai effectué deux années de théâtre étant plus jeune et en secondaire, je me suis encore orienté vers cette pratique. J'aime être au centre de l'attention, en effet, mais je rajouterais une nuance : j'aime être au centre de l'attention quand j'ai un rôle à jouer et le métier d'instituteur m'en donne l'opportunité car sur une même journée, je peux être le professeur, le petit clown ou encore le grand frère cité plus haut.

Enfin, malgré une quatrième année difficile en secondaire avec des professeurs pas toujours passionnants (sans vouloir jeter la pierre bien entendu, j'ai mon lot de responsabilité dans les difficultés que j'ai eu), j'ai vécu une 5ème et une demi-rhétorique (merci la Covid...) très enrichissante ! Et ce serait mentir de dire que mes derniers professeurs n'y ont été pour rien ! En effet, entre Monsieur Nachtergaele qui m'a enseigné la religion comme personne et Monsieur Berthe m'ayant permis de revivre ma passion du théâtre, je me suis petit à petit « réconcilié » avec l'école, jusqu'à en venir à me dire « tiens, et pourquoi pas moi à leur place » ?

Voilà qui conclut une bonne fois pour toute la question suivante : « pourquoi avoir choisi instituteur primaire » ?


Qui suis-je au début de ma 3ème année ?

Je ne vais pas vous mentir, en ce qui concerne les stages, au début de cette troisième année (et donc au terme de la deuxième), je suis fier de moi ! Enormément de choses sont encore à travailler et d'autres sont perfectibles mais si je me réfère à mes faiblesses de début de Bac 2, j'ai fait un véritable bond en avant !

Pour ce qui était du manque d'initiative aussi bien dans la préparation des stages que dans ceux-ci concrètement, je suis heureux d'avoir atteint mes objectifs. Début Bac 2, j'ai émis lors du 1er cours de ma pédagogue, madame Gillard, que j'avais envie de sortir des sentiers battus. La Bac 1 m'avait donné énormément de modèles à suivre pour assurer le bon déroulement de mes stages (ce qui a été très utile d'ailleurs) mais je voulais maintenant tracer mon propre chemin.

Et cela s'est caractérisé dans un premier temps par la conception de mon propre canevas de préparation, celui-ci vous semblera peut-être fort similaire à l'original fourni par la Haute Ecole et je ne pourrais pas vous contredire. Mais pour moi, le choix de la police, la mise en page, les informations pédagogiques abordées et le choix du format en 3 colonnes (pourtant souvent décrié par mes camarades), ça représente beaucoup. Maintenant, quand je rends une préparation, j'ai réellement le sentiment de rendre ma leçon, et pas le canevas d'un professeur complété.

Dans un second temps, j'ai également pris des initiatives sur le terrain, à tel point que j'ai pu dire en sortant de mon stage en P5 : "ok, comme je viens d'enseigner là, c'est comme ça que je compte fonctionner avec ma classe, une fois mes études derrière moi". Exit le petit Hugo singeant sa maitre de stage. Je veux instaurer un plan de travail mais ça me fait peur et je ne suis pas sûr que la classe fonctionne ainsi ? Et bien je mets en place un plan de travail ! Je veux un système pour gérer le groupe à moi ? J'installe un tableau du calme en lien avec les maisons d'Harry Potter ! Un système pour demander le silence ? Je frappe un rythme dans mes mains et les enfants le reproduisent ! Mes exercices ne sont pas palpitants ? Je crée des cartes à tâches et des parcours interactifs ! Je ne sais pas comment faire une bonne synthèse ? Je propose 3 modèles aux enfants en fonction de leur profil VAK...

Les exemples que j'ai cités ci-dessus parlent d'eux-mêmes : bien plus qu''au début de ma formation, je me suis approprié mes stages. Pas faute d'avoir eu peur, d'avoir galéré, mais le résultat en vaut la chandelle. Comme l'a dit Miles Morales dans Spider-Man : Into The Spider-Verse : "Il suffit de sauter dans le vide. Tout le monde peut porter le masque, si tu en doutais avant, j'espère que tu le sais maintenant".

J'ai également fait un bond en avant en ce qui concerne l'utilisation des nouvelles technologies. Avant tout, j'ai eu à ma disposition lors de mon stage en P4 un tableau interactif. J'ai pris soin d'installer tous les programmes liés à celui-ci après consultation avec ma maitre de stage et j'ai utilisé pleinement cet outil durant mon stage. Du tableau du calme en format numérique à la possibilité de regarder directement des vidéos en passant par les exercices interactifs, je pense avoir fait le tour de la plupart des possibilités offertes par le TBI et je peux d'ores et déjà affirmé que cet appareil, en plus d'être très apprécié par les enfants, constitue un réel gain de temps et de confort pour l'instituteur !

Cette utilisation des nouvelles technologies s'est aussi retrouvée lors de mon stage en P5 lors duquel j'ai créé des codes QR permettant aux enfants d'effectuer des activités sur tablettes, allant du parcours interactif sur le texte descriptif au jeu sur l'appareil digestif ! 

Les points auxquels je dois faire attention.

Bien entendu, il me reste des choses à améliorer. Les points principaux sur lesquels je devrai appuyer un grand coup cette année seront la gestion du temps (peut-être l'un des paramètres, si pas le paramètre le plus compliqué à gérer sur le terrain) et ma tendance à trop aider les enfants. A cela s'ajoute le challenge de transposer les éléments que j'ai acquis en Bac 2 (plan de travail, utilisation des nouvelles technologies, gestion du groupe...) à des nouveaux élèves (P1, spécialisés). Sans oublier l'introduction en stage de mon TFE ! Cela demandera sûrement pas mal d'adaptation, de remise en question et de travail mais après ces deux premières années riches en découvertes, nouvelles expériences et évolution, je me sens prêt à relever le défi !


Ma principale force...

Suite à mes multiples stages, une qualité ressort systématiquement lorsque l'on m'observe donner cours : ma gestion de groupe. Je le ressens car en 3 années, je n'ai pas dû crier une seule fois sur un des groupe qui m'a été confié. Cette bonne gestion passe d'abord par une bonne relation avec les élèves : dès les premiers jours, je vais vers eux et je montre qu'ils ont de l'importance à mes yeux. Cela passe par certes un sondage des hobbys de chacun mais surtout par une mémorisation rapide des prénoms de ceux-ci. La première chose que je fais quand je rencontre une classe, c'est d'apprendre les prénoms de chacun. Et cela fait son effet, quand au terme de la première journée, ces derniers se rendent compte que je les connais déjà, ils le soulèvent : "hé monsieur vous savez déjà nos prénoms ?"

Ensuite, toujours dans cette optique de créer du lien, dès que j'en ai l'occasion je discute avec eux. Même pas forcément grand chose "comment vas-tu aujourd'hui ? ça a été le week-end ? Tu ne l'aimes pas cette matière ? Je comprends moi aussi j'avais du mal". De cette manière, les enfants comprennent que je souhaite être à leur côté. Je ne suis pas juste là pour leur enseigner des choses et leur faire faire des exercices.

Une fois ce climat de confiance établi, il ne faut pas non plus faire copain-copain avec les enfants et se laisser marcher dessus, c'est pourquoi un cadre simple est rapidement mis en place : jeu de rythme pour avoir le silence, respect de chacun... Des règles de base dont les élèves savent pertinemment qu'il ne faut pas s'écarter. Et si malheureusement ils le font, je n'en fais jamais une affaire personnelle, je ne vais pas m'acharner sur un enfant : je lui fais comprendre que son acte (pas lui) m'a déçu et souvent, cela suffit à remettre les choses en place.


Ma classe idéale (liste évoluant avec le temps)

  • Disposition des bancs en "U"
  • Présence d'un TBI
  • Mise en place d'un plan de travail
  • Différents casiers répartis aux quatre coins de la classe avec les différents ateliers du plan de travail (pour éviter les bouchons)
  • Plus de feuilles d'exercices => tout dans le plan de travail via des cartes à tâche...
  • évaluation sous forme de prise de température orale.
  • Présence de tablettes en classe
  • différents coins (lecture, jeux, travail en autonomie...)
  • Classe flexible (plus de bancs attitrés, plusieurs assises différentes à disposition)
  • Tableau du calme
  • Présence de "musiques d'ambiance" (=> TFE)
  • Jeu de rythme avec les mains pour demander le silence
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer