Une des choses que je souhaite retenir et mettre en place plus tard lors de ma pratique enseignante est la théorie relative à Charles Pepinster. En effet, au-delà de son choix de ne pas instaurer de bulletin mais de discuter avec l'enfant sur son évolution, sa progression (qui est une alternative à l'évaluation que j'apprécie grandement). Ce qui m'a interpelé chez lui est son choix d'intégrer à l'école des cours de confiance en soi. Ceci est, à mes yeux et aux yeux du profil de l'étudiant du 21ème siècle défini par l'Henallux, un point central de l'enseignement d'aujourd'hui. Pourquoi ? Car sans confiance en soi, appréhender l'école n'est que plus difficile. Avoir confiance en soi, c'est être conscient de ses forces, de ses manières de faire (=métacognition) et avoir foi en elles pour résoudre les obstacles de la vie de tous les jours. Une de nos missions est de former les citoyens de demain, cela commence par leur donner des armes pour affronter la société actuelle, et la plus grande n'est autre que l'estime de soi.

Dans le même registre et dans la branche de la communication (interpersonnel) du profil de l'étudiant du 21ème siècle, j'apporte une grande importance à la manière de concevoir l'école de Catherine Gueguen ou encore de John Rizzo. En effet, l'enseignement frontal où il n'existe en classe qu'une relation autoritaire avec un enseignant qui débite son savoir et évalue, n'est plus possible aujourd'hui. Place désormais à une relation empathique et au renforcement positif. L'enseignant ne doit plus être le maitre incontesté mais doit être perçu comme un guide, valorisant la progression, aussi petite qu'elle soit et encourageant le dialogue, la coopération avec lui et entre les élèves (= enseignement par/avec les pairs).